Cet article est le huitième volet de huit textes sur l’Ukraine et la Russie.
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L’armée russe a déclenché le jeudi 24 février 2022, l’une des plus grandes opérations militaires sur le sol européen depuis 1945 !
L’ensemble de l’Ukraine, jusqu’aux confins de la Pologne se trouve maintenant sous un déluge de feu et d’acier.
Des milliers de parachutistes russes ont sauté sur Kharkov et d’autres villes stratégiques d’Ukraine.
Pas un seul drone ou avions de guerre électronique US de l’OTAN n’a pu survoler l’Ukraine, car tous les systèmes électroniques de l’OTAN ont été paralysés juste avant l’opération. Les Russes ont tout balayé en quelques heures.
La Russie possède son système de S-400 avec lequel personne ne peut rivaliser en Occident. Elle a ses missiles de croisière hypersoniques qui peuvent frapper de n’importe où sur n’importe quelle cible sans que personne ne puisse les intercepter ni même avoir le temps de quelque riposte que ce soit. Elle a des missiles intercontinentaux suborbitaux. Elle a des torpilles à propulsion nucléaire à portée infinie. Elle a des équipements sophistiqués de guerre électronique qui viennent encore de faire leurs preuves. Elle a des batteries de laser mobiles capables de neutraliser n’importe quel satellite militaire… et bien d’autres armes particulièrement efficaces !
L’Occident a obtenu ce qu’il cherchait : une confrontation directe avec la Russie et le premier résultat a été une déculottée magistrale en un tour de main !
Le comble dans tout cela, c’est que la moindre personne dotée d’un minimum de cervelle savait que les choses seraient ainsi, déjà avant même que quoi que ce soit ne se produise ! Ceux qui sont « responsables » ont-ils une cervelle, ou ne se sentent pas concernés par ce que les peuples seuls devront à nouveau payer ?!
Nous allons voir plus loin les détails sur la manière, des militaires russes, de procéder sur le champ de bataille et sortir du récit pitoyable qui est fait sur les plateaux de télévisions par les « experts auto-proclamés » au service exclusif de la propagande occidentale mensongère.
En mai 2014, le FMI rappelait à Kiev qu’elle n’aurait pas ses 17 milliards de dollars si elle ne reprenait pas le contrôle total de l’Est de l’Ukraine. Les néo-nazis se déchaînent et provoquent l’abominable massacre d’Odessa. Le Gouvernement de Kiev peut alors recevoir une première tranche selon Reuters, du 7 mai 2014.
L’enjeu pour Kiev, c’est d’entrer dans l’OTAN. La solution politique de la crise dans le Donbass est rejetée par Kiev qui renie immédiatement les Accords de Minsk dans lesquels cette solution était préconisée. Les factions au pouvoir en Ukraine, veulent une « Ukraine pure ». La seule solution est donc de repousser les russophones au-delà des frontières, ce qui implique une confrontation directe avec la Russie. L’obligation d’une victoire absolue sur la Russie devient une évidence pour Kiev et ses alliés Occidentaux qui ne pensaient qu’à cela… Sur la chaîne de télévision Apostrof TV le 18 mars 2019, Olekseï Arestovitch, conseiller et porte-parole de Zelensky déclare : « … une grande guerre avec la Russie et le passage dans l’OTAN à la suite de la victoire sur la Russie… » Le Gouvernement Zelensky prenait le risque de sacrifier le pays pour obtenir une défaite de la Russie comme condition d’entrée dans l’OTAN !
Il fallait donc provoquer l’intervention russe coûte que coûte : c’était une obligation pour les objectifs visés ! On a déjà examiné l’ensemble des enjeux qui vont expliquer pourquoi la Russie sera effectivement contrainte d’intervenir, compte tenu de tout ce qui se passait dans le Donbass…
Les médias vont raconter n’importe quoi sur la planification russe de l’opération « Z ». Je renvoie le lecteur aux références données par Jacques Baud à la page 197 de son livre cité infra.
C’est l’état-major général russe qui planifie l’opération. Les Russes sont parfaitement renseignés sur la situation dans le Donbass. Le 24 mars 2021, Zelensky voulait reprendre la Crimée par la force, ce qui l’obligeait à contrôler complétement le Donbass. Il déploie ses troupes massivement dans le Sud du pays. Tous les médias occidentaux taisent farouchement ces informations et censurent les images qui montrent l’arrivée massive de chars vers le Donbass. Au même moment, l’OTAN fait de la diversion par ces exercices DEFENDER EUROPE 21 permettant aux USA de faire des vols de reconnaissance à la frontière ukrainienne et dans la mer Noire. Les Russes savent que l’OTAN est au service du Régime de Kiev. Au printemps 2021 l’armée russe teste à son tour l’efficacité opérationnelle de ses unités armées. Dès lors les médias occidentaux, comme le Washington Post le 30 octobre 2021et le Politico le 1er novembre 2021, dénoncent la menace russe à la frontière de l’Ukraine ! On entre dans un délire pitoyable sur les médias qui ne savent plus quoi inventer ! Le Ministère de la Défense ukrainien est obligé de démentir un déploiement des forces russes à ses frontières ! Une série de confirmations sur le démenti arrive de partout, mais le mal est fait dans les cerveaux conditionnés par la peur. Le 3 novembre 2021, le Gouvernement ukrainien est encore obligé de confirmer l’absence de concentration de troupes russes à sa frontière. Malgré toutes ces confirmations venant des experts militaires américains, du Conseil de Sécurité nationale et de Défense ukrainien, de la CIA, des observateurs sur le terrain et du Gouvernement de Kiev lui-même, le journal Le Monde trouvera le moyen d’écrire trois semaines plus tard que « l’offensive russe est imminente » et que le « comportement de Kiev sème la confusion » ! (Cf., Le Monde du 22 novembre 2021, Faustine Vincent, « Aux frontières de l’Ukraine, c’est juste un nouveau jour de guerre ») En Occident on se met à délirer sur les 175.000 hommes qui vont envahir l’Ukraine. En mai 2022, la coalition Russe et RPD-RPL représentera entre 100.000 hommes et 190.000 (70.000 à 90.000 Russes) face à 700.000 hommes pour l’Ukraine ! ( euronews.com)
Les Allemands sont sceptiques sur les renseignements américains qui manifestement ne cherchent qu’à jeter de l’huile sur le feu. Le Chancelier allemand Olaf Scholz met son veto sur la fourniture d’armes à l’Ukraine. (Cf., The Wall Street Journal du 21 janvier 2022)
La Grande Bretagne se dépêche d’envoyer des armes à l’Ukraine en contournant l’espace aérien allemand. Les Ukrainiens sont furieux contre les Occidentaux, en les accusant d’envenimer inutilement la situation… Oleksiy Danilov souligne que tout cela est au bénéfice de la Russie. (Cf., BBC News Ukraine, 24 janvier 2022)
Le 1er juillet 2021, le Parlement Ukrainien adopte une loi sur les peuples autochtones d’Ukraine. Sauf, en Occident, partout ailleurs on remarque l’injustice qui est faite aux russophones du Donbass : les citoyens du Donbass n’ont pas les mêmes droits que les autres ! Vladimir Poutine dénonce cette grave injustice qui est faite à la population russophone du Donbass. Aussitôt les imbéciles de nos médias radoteurs accusent Monsieur Poutine de vouloir « annexer » l’Ukraine ! (Cf., Isabelle Mandraud dans « C dans l’air » du 11 janvier 2022, France5)
En février 2022, l’Ukraine avait de son côté tous les systèmes de renseignement et de reconnaissance des USA et de l’OTAN. Elle avait une supériorité numérique incontestable. Les unités néo-nazies ne veulent pas que Zelensky négocie avec les russophones du Donbass et encore moins avec les Russes. Il n’est pas question de revoir les Accords de Minsk. C’est uniquement la guerre qui est voulue et recherchée : pas de négociations politiques. Les néo-nazis à travers Dmitry Yarosh menace de mort Zelensky s’il négociait quoi que ce soit.
Dans le Kyiv Post, du 28 octobre 2019, on apprend que Zelensky était pris à partie par des combattants du bataillon AZOV, lors d’une visite sur le terrain, dans le Donbass. Le 25 février, Zelensky avait déclaré son intérêt de négocier avec les Russes. Dès mars 2022, Les médias menteurs diffusaient aussitôt, en Occident, que la Russie avait envoyé des tueurs en Ukraine pour supprimer le Président Zelensky ! En réalité ce sont les Occidentaux et les forces néo-nazies qui ne voulaient pas de négociations avec les Russes et qui étaient prêts à supprimer Zelensky s’il entamait des négociations. Avec l’appui de l’Occident, tous ceux qui seront favorables aux négociations vont être éliminés : Denis Kireyev assassiné le 5 mars par le SBU ; Dmitry Demyanenko, assassiné le 10 mars dans sa voiture par des membres du bataillon spécial Mirotvorets qui est spécialisé dans les exécutions extra-judiciaires.
Partisan des négociations avec les Russes, Henry Kissinger a été inscrit sur la liste des personnes à éliminer. Viktor Medvetchouk, du Parti d’opposition parlementaire est arrêté. Trois chaînes de télévisions russophones sont fermées. Tous les médias ukrainiens favorables aux négociations sont interdits. (Voir Page 215 JB, idem, op.cit infra). Le 20 mars 2022, onze partis politiques sont interdits. En juillet 2022, le Gouvernement ukrainien, en plus de la liste du Mirotvorets, fait sa propre liste noire des personnes à supprimer : des membres du Congrès américain, des politiciens, des journalistes, d’ex-agents des services de renseignement occidentaux et Jacques Baud, expert Suisse de la Russie.
L’opération « Z » a pour objectif de « démilitariser » l’Ukraine et de « dénazifier » la menace contre la population russophone du Donbass.
Le 25 février Zelensky veut négocier. Le 27 février l’UE vient avec 450 millions d’armes pour inciter l’Ukraine à se battre. Le 7 mars, l’objectif est déjà presque atteint par les Russes. Comme rien n’avance sur les négociations, la Russie ajoute à ses revendications, la reconnaissance officielle du retour de la Crimée dans la Fédération de Russie et l’indépendance des deux Républiques du Donbass. Le 21 mars 2022, Zelensky fait une offre aux Russes. Le 23 mars 2022, l’UE revient avec 500 millions d’euros en armes. Les USA et la Grande-Bretagne font pression sur Zelensky pour qu’il retire son offre. Boris Johnson vient voir Zelensky en lui disant que « Poutine est un criminel de guerre avec lequel il n’y a pas à négocier ! » Zelensky est sous pression et ne peut rien faire en faveur des négociations et de la paix car les Occidentaux ont provoqué cette situation pour la guerre et seulement la guerre contre la Russie. L’Ukraine est poussée à faire la guerre contre la Russie alors que ce n’est pas son intérêt. Les Occidentaux viennent menacer les Ukrainiens en leur faisant injonction de se battre alors qu’eux-mêmes ne se mouillent pas sur le terrain et attendent d’engranger tous les bénéfices du pillage de la Russie obligatoirement vaincue et dépecée en bonne et due forme ! Zelensky commence à dire que l’Ukraine a été instrumentalisée pour les intérêts américains !
Les négociations ne pouvant pas avoir lieu, la Russie décide alors de prendre le contrôle de la partie Sud de l’Ukraine jusqu’à la Transnistrie où la minorité russophone est maltraitée. Un corridor est créé entre le Donbass et la Crimée. Si l’Occident voulait fournir à l’Ukraine des missiles d’une portée de 300 Km, les troupes Russes devraient alors avancer sur l’Ukraine pour constituer une zone tampon de 300 Km. Pour les Russes, il s’agissait de faire disparaître une menace : cette disparition ne pouvait se faire que par la négociation ou l’anéantissement total de cette menace.
Les Russes mènent une guerre conventionnelle et c’est l’état-major militaire qui prend les décisions sur le terrain.
L’Ukraine fait de la politique : elle doit donner l’impression qu’elle est le vainqueur de cette guerre et que la Russie est vaincue !
Les militaires Russes procèdent selon trois axes : la tactique, l’art opératif et la stratégie.
L’art opératif consiste à régir le niveau de conduite entre la tactique et la stratégie. Depuis 1990, les Occidentaux se sont livrés à des guerres qui ne se jouent qu’au seul niveau tactique. C’est pourquoi, les armées de l’OTAN ou celles qui sont conseillées par les experts de l’OTAN, sont dans l’incapacité de développer des stratégies et dans l’incapacité de penser la conduite de la guerre en termes opératifs. Les Russes sont passés maîtres dans l’art opératif. C’est la raison pour laquelle les Russes pouvaient déployer en février 2022, des forces nettement inférieures en nombre à celles de l’Ukraine ; Les Occidentaux parlent d’un « équilibre des forces » et donc les Russes ne partaient pas gagnants dans ce scénario. En revanche, les Russes parlent de « corrélation des forces » ; Il s’agit de manœuvrer de telle sorte à obtenir dans un espace et un temps, limités, une supériorité permettant de prendre immédiatement l’avantage. Puis, on redéplace les troupes dans le but de créer une autre supériorité locale dans un autre secteur. La force pousse dans la profondeur du dispositif adverse en mobilisant toute la réaction de l’adversaire, pendant qu’une opération plus importante se déroule ailleurs à la faveur de cette diversion. Les groupes de combat sont très mobiles et se déplacent très rapidement afin de créer des supériorités locales successives. Il y a donc une poussée principale et une poussée secondaire. Le rôle de la poussée secondaire est de créer les conditions favorables au déroulement de la poussée principale.
C’est la raison pour laquelle une poussée secondaire avait été organisée sur Kiev par des forces provenant du Bélarus et de la Russie, faisant croire que les soldats Russes voulaient prendre Kiev. C’était la phase 1 qui fixait les forces ukrainiennes dans le secteur de la capitale en les retenant par des actions de combat, très mobiles. Bien entendu, les médias occidentaux seraient braqués sur Kiev et on peut dire qu’ils ont facilité la tâche des Russes ! La manœuvre mobilisait chez les ukrainiens une quantité importante de forces pour la protection de Kiev qui laissaient libre le terrain pour la poussée principale qui se faisait au même moment dans le Sud, le Donbass, le long des côtes de la mer d’Azov. Les forces réunies venaient du secteur militaire sud de Kharkov, de Crimée, de Donetsk et de Lougansk auxquelles s’ajoutaient la garde nationale tchétchène pour les combats en zone urbaine à Marioupol… Ainsi, les forces armées ukrainiennes regroupées dans le Donbass pour l’offensive contre la RPD et la RPL, étaient neutraliser (objectif de démilitarisation). En même temps, les paramilitaires ultra-nationalistes et néo-nazis de Marioupol étaient neutralisés à leur tour, une grande partie ayant capitulé et l’autre retranchée dans l’usine Azovstal serait anéantie : la « dénazification » était accomplie. Les ukrainiens conseillés par les Occidentaux étaient persuadés que les Russes voulaient s’emparer de l’Ukraine et renverser le pouvoir à Kiev. Le nombre des effectifs engagés dans la poussée en direction de Kiev démontre que les Russes n’ont jamais planifié une telle chose : il s’agissait bien d’une application de la doctrine militaire opérative russe.
Concernant la bataille de Marioupol : la 36e Brigade d’infanterie de marine ukrainienne accepte la reddition fin avril 2022. Mais la reddition est considérée comme une trahison par les ultra-nationalistes et les néo-nazis. C’est pourquoi, le commandant de la 36e Brigade d’infanterie de marine retranchée dans le complexe d’Azovmash à Marioupol, accepte la reddition à condition d’être transporté dans un pays tiers, faute de quoi, il serait exécuté par les autorités ukrainiennes.
L’OZSP AZOV, quant à lui, résiste, retranché dans le complexe Azovstal. Les Russes leur offre la possibilité de se rendre. Zelensky s’adresse aux Ukrainiens en leur disant que « l’Ukraine avait besoin de héros Ukrainiens vivants ! »
Les néo-nazis retranchés à Azovstal donne une réponse furieuse sur Twitter. Sur Telegram, un combattant du OZSP AZOV explique comment ils nettoieront Kiev après avoir vaincu la Russie. Le texte est radical et extrêmement violent.
L’OZSP AZOV va devoir accepter à son tour la reddition. Après cela, de nombreuses unités de l’armée ukrainienne vont se mutiner et refuser de combattre !
Il va de soi que la coalition russe est accueillie comme des libérateurs dans le Donbass qui est russophone. Les Russes engagés dans les combats sur place sont aux côtés des hommes des Républiques Populaires du Donbass qui connaissent la population. Les médias collabos d’Occident qui racontent la « sauvagerie des soldats russes en Ukraine », racontent n’importe quoi, car les documents ne manquent pas qui démontrent que les Ukrainiens sont en train de se battre contre leurs concitoyens du Donbass en pratiquant de nombreux crimes de guerre…
Haley Willis, « A video shows Russian prisoners of war in Ukraine being beaten and shot in their legs”, The New York Times, 28 mars 2022.
A Marioupol, les ukrainiens empêchaient les civils de sortir de la ville par les couloirs humanitaires organisés par les Russes. Les civils qui tentaient de quitter la ville, étaient exécutés par les combattants ultra-nationalistes. Nos médias ont évidemment ignoré les appels à l’aide de cette population du Donbass !
Une fois l’opération sur le sud terminée, les Russes pouvaient retirer leurs forces de ce secteur et concentrer les combats sur la démilitarisation dans le Donbass. L’état-major ordonne donc le retrait des troupes concentrées sur Kiev pour venir appuyer l’objectif poursuivi dans le Donbass. Kiev faisait aussitôt passer ce retrait comme une grande victoire de l’Ukraine sur les Russes qui sonnaient la retraite ! Quant aux Occidentaux peu inspirés, ils voyaient là le prélude à la défaite de la Russie… Stimulés par cette illusion, les Atlantistes étaient de nouveau incités à fournir encore plus d’armes à l’Ukraine. C’est ce qui conduira à la mort de milliers de soldats ukrainiens sans amélioration de la situation sur le champ de bataille. Pour les occidentaux, les Russes avaient perdu la bataille de Kiev ! Pour les Russes, ils avaient transformé les succès opératifs en succès stratégiques.
Jusqu’à présent, les Russes ont obtenu exactement ce qui correspondait à leurs objectifs en utilisant leur manière de faire qui n’est pas du tout celle des Atlantistes habitués aux guerres coloniales : destruction du pouvoir, mise en place de leurs pantins obéissants, massacres gratuits de la population et pillage systématique des richesses…
Selon les Occidentaux qui sont habitués à ce scénario, les Russes ont « subit une défaite », puisqu’ils n’ont pas renversé le pouvoir de Kiev ; ils n’ont pas mis à sa place leurs serviteurs dévoués ; ils n’ont pas massivement bombardé les villes comme l’OTAN l’avait fait en Serbie pro-russe, pour tuer la population insoumise ; ils ne se sont pas livrés au pillage des richesses du pays ; Ils ont épargné la population ; ils ont préservé la population ukrainienne en lui offrant son aide humanitaire et sociale, en permettant aux enfants et aux familles qui le désiraient de se réfugier en Russie pendant la durée des combats qui allaient se prolonger par la faute de ceux qui veulent la destruction de la Russie !
Conclusion
Les objectifs étaient de « démilitariser » et de « dénazifier » le Donbass. L’Objectif a été atteint dans les délais escomptés.
Puisque les Atlantistes arrogants refusent toute négociation avec les Russes, en faisant tout pour faire échouer les tentatives de dialogue mises en place par les Ukrainiens, ne voulant que la guerre pour détruire la Russie, instrumentalisant en permanence le peuple Ukrainien pour l’envoyer au « charbon » à leur place, leur fournissant sans arrêt, à cette fin, de nouvelles armes et des munitions, c’est bien l’Occident qui a obligé la Russie à définir de nouveaux objectifs, en reculant la fin de la guerre !
On ne gagne pas une guerre avec des préjugés, on la perd. La coalition russe n’a jamais été aux « abois » ni « stoppée » par une « résistance héroïque », elle n’a tout simplement pas procédé comme on le pensait d’avance en Occident !
L’objectif russe n’a jamais été de conquérir des territoires mais de neutraliser des forces militaires. Or, les Ukrainiens conseillés par les Atlantistes « colonialistes », s’acharnent à tenir les territoires en résistant dans des positions fortifiées. C’est exactement l’erreur qui avait été faite par les Allemands à Stalingrad. La mobilité opérative n’est pas du tout comprise par les militaires de l’OTAN tout comme cela n’avait pas été compris par Hitler qui avait donné l’ordre au maréchal Von Paulus de tenir à tout prix le terrain ! C’est la raison pour laquelle le processus de l’armée russe est grandement facilité par la faute de l’Occident aux dépens des Ukrainiens qui ont des pertes beaucoup plus importantes que ce qu’ils pouvaient imaginer ! C’est également ce qui explique aujourd’hui la surenchère occidentale qui veut envoyer plus d’armes lourdes, plus de chars modernes, plus de missiles à longue portée, plus d’avions de combat, car les Atlantistes se rendent bien compte que la victoire écrasante contre la Russie, comme sa destruction programmée sont hors sujet !
Les Russes procèdent à des opérations dites de « façonnage » à chaque extrémité de la zone de combat actuelle : Kharkov au Nord et Kherson au Sud, pour prévenir tout renforcement des troupes ukrainiennes dans les « chaudrons ». Les zones Nord et Sud ne sont pas des zones stratégiques pour les Russes : le rôle joué par le Nord et le Sud est celui de fixer les forces ukrainiennes pendant que la coalition russe s’occupe méthodiquement des positions ukrainiennes à Kramatorsk.
Les reportages faits par les médias occidentaux ne mettent jamais les pieds dans la partie russophone de l’Ukraine. Lorsqu’un journaliste veut enquêter sur ce qui se passe réellement du côté russophone, il est sévèrement sanctionné comme ce fut le cas de l’Allemande Alina Lipp. (Max Hunder, Reuters/US News du 17 juillet 2022.)
Ce fut également le cas du journaliste Anglais Graham Philipps.
Ce fut également le cas de la journaliste Française Anne Laure Bonnel qui a dénoncé les crimes contre l’humanité commis par les ukrainiens qui bombardent la population russophone du Donbass et par les actions criminelles néo-nazis dans le Donbass : elle a été sévèrement censurée par les manipulateurs habituels des médias en France, faisant tout sans scrupule pour la discréditer. Il suffit de taper son nom sur le Web pour trouver la diabolisation pratiquée par nos « élites »…
A suivre …
Jean-Yves Jézéquel
Articles précédents :
Première partie :
La guerre Ukraine–Russie: Les préalables indispensables au bon entendement de ce qui est en cause, le 3 mars 2023
Deuxième partie :
L’Ukraine et La Russie: La suite logique de la perversion occidentale et les sanctions, le 6 mars 2023
Troisième partie :
L’ukraine et la Russie. Les aveux majeurs du Département d’État des USA, le 10 mars 2023
Quatrième partie :
L’Ukraine et la Russie. La cause première de la guerre contre la Russie., le 16 mars 2023
Cinquième partie :
L’Ukraine et la Russie. Le déroule chronologique de la guerre., le 20 mars 2023
Sixième partie :
L’Ukraine et la Russie: Les groupes néo-nazis en Ukraine : la main armée du pouvoir de Kiev, le 25 mars 2023
Septième article :
L’Ukraine et la Russie. La suite de Maïdan : l’extension de l’OTAN vers la Russie,le 30 mars 2023
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